Comment combattre le mal de dos en aviron ?

Comment combattre le mal de dos en aviron ?

Peu d’athlètes peuvent prétendre que participer à une compétition olympique est un plaisir physique. L’aviron peut également être atrocement douloureux. L’accumulation d’acide lactique pendant un effort prolongé est inévitable, de sorte que la sensation de brûlure ressentie dans tout le corps à la fin de la course est inévitable.

Les rameurs acceptent la douleur physique comme faisant partie de leur pratique d’élite, mais la douleur causée par une blessure est tout autre chose. En effet, lorsque la douleur est causée par une blessure ou un accident, elle se manifeste anormalement et nécessite une attention immédiate.

Le lumbago, blessure la plus courante en aviron

La douleur dorsale en particulier – douleur qui se produit dans le bas du dos (lumbago) – peut être définie comme la douleur la plus courante liée à l’aviron. Des études récentes semblent indiquer qu’un athlète qui veut poursuivre une carrière sportive au niveau international court le risque de devoir faire face à ce problème tôt ou tard.

On pourrait donc simplement dire que le mal de dos est une douleur commune à l’ensemble de la population. Le mal de dos en Grande-Bretagne par exemple est une cause d’invalidité dont souffrent 1,1 million de personnes.

Et qu’en est-il de l’aviron ?

Nous ne savons pas ce qui provoque ce type de douleur dans la population, et encore moins chez les rameurs. On pense que 80 % des douleurs dorsales sont d’origine génétique.

Bien sûr, il existe des facteurs de risque, dont le principal semble être un mauvais mouvement du bassin. La plupart des gens ne prennent en compte que le mouvement du dos en oubliant celui du bassin.

Le bassin est essentiellement l’endroit où repose la colonne vertébrale et il doit donc être stable si vous voulez que votre dos le soit aussi. Le mouvement du bassin dans l’aviron comprend le mouvement du bassin et de la colonne vertébrale.

Le mouvement du torse vers l’avant et vers l’arrière est lié à la rotation du bassin et à l’extension et la flexibilité du dos. Les athlètes qui pratiquent leur mouvement uniquement avec la colonne vertébrale sont sujets à ce type de douleur.
Il est important de faire la distinction entre les douleurs dorsales générales et les douleurs qui irradient du dos dans l’une des jambes.
La plupart des douleurs sont le résultat d’un mauvais équilibre musculaire.

L’importance de l’échauffement

Il faut être prudent et éviter les facteurs de risque tels qu’une mauvaise technique pendant les phases d’entraînement comme celles qui impliquent l’haltérophilie, ou celles qui impliquent l’utilisation de l’aviron pendant plus de 30 minutes sans pause de 2\3 minutes entre les séances.

Sans oublier la mauvaise utilisation des rames et de leur réglage. Une suggestion qui s’applique à tous est de pratiquer pas moins de 10 minutes d’échauffement avant de commencer l’entraînement, de pratiquer régulièrement des étirements avec des exercices appropriés dédiés aux muscles fessiers, aux muscles abdominaux inférieurs et sans oublier des exercices pour renforcer les muscles du dos.