Sport de haut niveau : Comment renforcer ses muscles du pied

Sport de haut niveau : Comment renforcer ses muscles du pied

Anatomie d’un pied pour comprendre son fonctionnement

Les muscles du pied sont principalement divisés en muscles extrinsèques et intrinsèques. Dans cet article, nous allons voir les principes et les exercices ensemble.


Les premiers sont ceux qui proviennent de l’extérieur du complexe du pied mais qui s’y insèrent, générant un mouvement souvent ample et rapide ; les seconds sont les muscles qui proviennent de l’intérieur du pied et qui s’y insèrent.


Les muscles extrinsèques se subdivisent en trois groupes : le postérieur, le latéral et enfin l’antérieur.

Ce sont principalement des muscles superficiels et beaucoup d’entre eux ont de longs tendons qui agissent comme des tireurs et des stabilisateurs polydimensionnels de différentes portions osseuses.

les muscles de la loge postérieure

Ils ont une activité supinatoire prédominante et donc une « caviarisation » du pied, ils sont en fait activés pour soutenir la voûte plantaire et pendant la phase de poussée du pied ils ont un effet propulsif.


Muscles des ligaments latéraux

Ils ont une activité pronatrice prédominante et ont pour effet d' »aplatir » le pied ; ils sont activés pour gérer la stabilité latérale du pied et éviter une inversion excessive en amenant le pied en éversion et en écrasant la voûte plantaire.


Muscles du ligament antérieur

Ils ont également une activité supinatoire, en particulier le muscle tibial antérieur, mais ils interviennent, contrairement à ceux de la loggia postérieure, lors des phases où une flexion dorsale du pied est nécessaire (par exemple les moments précédant l’appui au sol pendant la marche).


Muscles intrinsèques

Celles-ci sont subdivisées en couches, selon les textes de référence 3 ou 4 couches sont identifiées et sont principalement présentes dans la zone plantaire, ce complexe de muscles plantaires sont ceux qui vont communément créer le fascia dit plantaire.

En partant de la surface plantaire la plus externe et en se déplaçant vers l’intérieur vers la zone dorsale du pied, on trouve quatre couches :

la première couche a pour fonction dominante de stabiliser et de guider les métatarses par rapport au calcanéum, la seconde couche a pour fonction de compacter et de stabiliser le pied de manière centrale en gérant la flexion des orteils,

la troisième couche a pour fonction de gérer les mouvements de maintien et de poussée des orteils, la quatrième couche a pour fonction de stabiliser les os métatarsiens au niveau plantaire et dorsal.


Formation et exercices

Compte tenu de l’anatomie du pied, il est clair que les différents types de muscles doivent être travaillés avec des exercices différents selon le muscle traité et le degré de spécificité que vous souhaitez donner à l’entraînement.

Il n’est pas possible de croire que l’on puisse isoler 100% d’un type de musculature par rapport à un autre, mais la modification des exercices et des paramètres de la charge peut permettre d’augmenter l’effort sur une fonction musculaire par rapport à une autre.

La musculature extrinsèque répondra donc davantage aux exercices de stabilisation et de renforcement avec une plus grande surcharge et une large gamme de mouvements ; la musculature intrinsèque aux exercices ciblés avec un nombre élevé de répétitions et une gamme de mouvements réduite.

Un rôle décisif dans la biomécanique du membre inférieur est joué par l’entraînement proprioceptif, c’est-à-dire la capacité du pied à identifier sa position dans l’espace et à discriminer le type de sol sur lequel il se tient : mou ou dur, sec ou humide, rugueux ou lisse, etc.

Parmi les qualités proprioceptives, en effet, celle liée à cette sensibilité fine, si elle n’est pas trouvée de manière adéquate, peut conduire à des épisodes de traumatismes déformants.

La réactivation des circuits proprioceptifs est mise en œuvre par la re-sensibilisation des récepteurs d’étirement présents dans la capsule articulaire et les structures ligamentaires.

À cette fin, les exercices proprioceptifs sont également essentiels pour réduire les temps de récupération fonctionnelle.

S’entraîner pieds nus est très bon pour vous, surtout à long terme, ce qui permet d’éviter les douleurs et les déséquilibres musculaires comme l’entraînement avec des kettlebells, ou les étirements et enfin le yoga.